Cette page présente en détail le tirage à vendre, mais n’ est présente que dans le but d’ être complet: je dois encore finaliser le formulaire d’ achat.
Baryté
30x45cm avec encadrement en 50x70cm
40×60cm avec encadrement en 60x90cm
60×90cm avec encadrement 90x120cm
750
1000
1250
1000
1250
1500
Les jardins d’Ibn Hazm sont une métaphore de la fortaleza de Xàtiva et de l’environnement alentour. Une métaphore qui réside surtout dans les mélanges qu’ils proposent. Cependant, il ne s’agit pas du sujet de cette photo. En effet, son exploit est plutôt d’élargir encore la palette offert par le lieu grâce au seul talent du photographe.
Il arrive que le premier plan absorbe l’objectif. Quand ceci se produit, une certaine disparité des textures s’opère entre premier et second plan. C’est justement ce qu’il se passe sur cette photo. En effet, que dire de la netteté du bassin et de la végétation ? Que dire du cadre mettant en valeur la conception multi-centenaire des jardins ? Une conception quasi symétrique. Mais finalement, cette précision en deviendrait presque fade quand il s’agit d’élever le regard. Car, contrastant avec la perfection des jardins, le ciel se déploie tel un dessin au fusain. Toutefois, il n’est pas le seul puisque le drapeau volant au vent donne aussi cette impression.
Comment deux techniques graphiques si différentes peuvent-elles cohabiter sur une même image ? C’est tout l’intérêt de cette photo qui questionne autant qu’elle impressionne.
Le papier Baryté est « le » papier photo par excellence: créé, il y a plus d’ un siècle, pour tirer les négatifs noir et blanc, il est devenu le papier de référence pour les expositions grâce, tout à la fois, à sa longévité dans le temps et sa façon inégalable de rendre les moindre nuances du noir et blanc, tout en ayant des noirs profonds. Correctement traité, le papier baryté a permis à de nombreuses photos à traverser le temps.
Ce papier était constitué d’ une cartoline enduite d’ une couche de sulfite de baryum sur laquelle reposait la surface sensible. Après développement de l’ image et son fixage, le papier baryté nécessitait un vigoureux nettoyage pour extraire de ses fibres toute molécule résiduelle de chimie.
Le papier baryté a survécu à l’ arrivée de la photographie digitale dans une version adaptée aux imprimantes jet d’ encre. Même surface, sans la partie photosensible, avec des variations en fonction des marques, ce qui n’ est pas nouveau.
A mon avis, il reste le papier de référence en photographie, tout en lui ajoutant deux qualités: celle de ne plus se cantonner à la photographie noir et blanc et celle de permettre une plus grande variété de rendus, suivant la marque de papier et le grammage choisi.
Ce type de tirage est donc un tirage dit « de collection » ou « fine art ».
Je vous le livre dans un encadrement de chêne avec un passe partout blanc légèrement texturé. Le cadre est scellé et vous trouverez au dos un certificat d’ authenticité, ma signature et mon sceau. De plus, pour garantir l’ aspect collection, je m’ engage à ne pas vendre plus de 5 exemplaires par taille de ce format.
Diasec est une marque déposée dans le domaine de l’ impression photographique. Ce procédé permet de coincer ,“en sandwich”, un tirage photo sur papier entre deux plaques d’ acrylique. Ces plaques existent en plusieurs épaisseurs.
Les photos peuvent être imprimées sur n’ importe quel support papier, mais j’ ai un faible pour les papiers très brillants, comme le papier Fujiflex qui rapelle l’ ancien Cybachrome.