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Chaque album photo est une étape de mon parcours, un fragment de regard déposé au fil du temps.
J’y rassemble des lieux traversés, des instants retenus, des lumières observées plutôt que cherchées.
Photographier, pour moi, n’a jamais été un moyen de capturer le monde, mais d’en écouter la respiration.
L’appareil photo devient une manière de marcher plus lentement, de s’attarder sur ce que l’œil oublie d’habitude : la couleur d’un mur, la courbe d’une ombre, le silence après le passage d’un vent chaud.

Ces albums photos ne racontent pas un itinéraire ; ils composent une géographie de sensations.
Chaque série explore un espace précis, parfois réduit à une rue, un port ou un fragment de paysage, mais toujours habité par une lumière singulière.
De Lisbonne à Valencia, d’Alicante à d’autres rivages encore à venir, je cherche cette relation entre le lieu et la clarté, entre la matière et le temps.
Car la lumière, dans ces villes du sud, n’est jamais neutre : elle construit le monde, elle le transforme.

Ici, la couleur et le noir et blanc ne s’opposent pas ; ils se complètent.
La couleur traduit la chaleur du réel, la vibration des heures, la présence immédiate du monde.
Le noir et blanc, lui, met à nu les formes, révèle la structure, rend visible le passage du temps.
Entre les deux s’établit un dialogue constant, comme deux manières de raconter la même lumière : l’une incarnée, l’autre essentielle.

Ces albums ne forment pas un catalogue, mais un parcours ouvert.
Ils témoignent d’une exploration continue, entre observation et mémoire.
Chaque image y est à la fois trace et question : que reste-t-il d’un lieu lorsque la lumière s’en retire ?
Que devient la couleur lorsqu’elle se tait ?

Parcourir ces pages, c’est entrer dans un espace de lenteur et d’évidence.
Ce n’est pas tant le voyage que le regard qui s’y déplace, d’un éclat à un autre, d’une ombre à un reflet.
Ces ombres de voyage sont les fragments d’un même monde : celui que la lumière traverse et que la photographie retient, le temps d’un instant suspendu.

Lisbonne, château Saint Georges

Dominant Lisbonne, le château Saint-Georges offre une vue unique sur la ville et le Tage.
Entre ombres épaisses et éclats de lumière, la pierre y devient mémoire.
De ses remparts, la ville semble respirer lentement, comme si le temps s’y suspendait.
Photographier ce lieu, c’est traduire la lumière en silence, capter l’instant où la ville se révèle à la fois proche et lointaine.

Lisbonne, le Tage

Lisbonne, le long du Tage

Le Tage n’est pas qu’un fleuve : c’est la lumière en mouvement.
De Cais do Sodré à Belém, il accompagne le promeneur, reflète la ville, transforme le temps.
Chaque pas révèle une variation, chaque reflet un nouvel instant.
Entre eau, vent et pierre, la photographie devient un dialogue avec le passage.

Lisbonne, vue du dessus

Les toits de Lisbonne

Vue depuis le château, Lisbonne devient une mer de tuiles.
Les toits s’enchevêtrent, la lumière se glisse entre les pentes, la ville respire.
Photographier d’en haut, c’est saisir la matière du temps : les couleurs qui changent, les ombres qui se déplacent.
Sous cette mosaïque de terre et d’air, Lisbonne se révèle, familière et insaisissable à la fois.

La forteresse Santa Barbara en noir et blanc

Privée de couleur, la forteresse de Santa Bárbara devient une architecture de lumière.
Les murs, les angles et les marches se transforment en lignes pures, sculptées par le soleil.
La pierre, rugueuse et poreuse, révèle son grain, son souffle, son temps.
Entre ombre et éclat, la photographie ne décrit plus : elle mesure la lumière.
Un regard en noir et blanc sur la rigueur et la beauté minérale du sud.

Alicante : Un Voyage Photographique au Cœur de la Vieille Ville

Au pied du château de Santa Bárbara, la vieille ville d’Alicante s’élève en ruelles étroites et en escaliers blanchis à la chaux.
La lumière y circule comme une matière vivante, entre ombres profondes et murs éclatants.
Chaque pas rapproche du château, visible au-dessus des toits, silhouette immobile dans le ciel.
Un regard photographique sur la géométrie des ruelles, la dureté du soleil et la clarté méditerranéenne.

Alicante en noir et blanc : entre ruelles et forteresse, une ville pleine de contrastes

En noir et blanc, Alicante se réduit à l’essentiel : la lumière, la pierre, l’ombre.
Les ruelles deviennent lignes, les murs surfaces, la mer une clarté sans couleur.
Le photographe y cherche la structure du jour, la respiration des contrastes.
Une ville dépouillée, graphique, posée entre la mer et la montagne.
Un regard photographique sur la lumière méditerranéenne mise à nu.

La marina d’ Alicante en couleur

Au pied de la ville, la marina d’Alicante s’étend dans la lumière.
Les pontons, les coques et les reflets composent une géométrie silencieuse où tout semble immobile.
La mer, d’un bleu intense, renvoie l’éclat du ciel et la clarté des quais.
Peu de mouvement, peu de voix — seulement la lumière, le vent et les ombres nettes.
Un regard photographique sur la simplicité lumineuse du port méditerranéen.

Alicante en couleur : entre ruelles et forteresse, une ville pleine de contrastes

Sous la lumière éclatante d’Alicante, la ville devient palette.
Les murs blanchis, les portes bleues, les palmiers et les cabines colorées composent une harmonie calme et vivante.
La lumière circule, rebondit, s’attarde sur les façades avant de se perdre vers la mer.
Un regard photographique sur la clarté, les contrastes et la respiration colorée de la ville.

La forteresse Santa Bárbara en couleur

Sur les hauteurs d’Alicante, la forteresse de Santa Bárbara devient une montagne de lumière.
La pierre change de teinte à chaque heure : rose, sable, or, gris.
La mer, en contrebas, renvoie ses reflets bleus et argentés sur les remparts.
Dans cet espace suspendu entre ciel et mer, la couleur n’est plus détail mais mémoire : elle raconte le vent, le sel, le temps et la chaleur.
Un regard photographique sur la respiration lumineuse du sud.

Une sensation de bout du monde

Au bout du port d’Alicante, le Passeig Volado s’avance au-dessus de la mer.
Structure métallique, lumière crue, vent salé : la sensation d’être suspendu entre ciel et eau.
La ville s’éloigne, le château devient un point sur la montagne, la mer s’étend à perte de vue.
Un regard photographique sur ce lieu de silence et de clarté, à la frontière du monde urbain et de l’horizon.

La marina d’Alicante en noir et blanc

En noir et blanc, la marina d’Alicante devient un lieu de silence et de lumière.
Les bateaux, les pontons et les reflets se réduisent à des lignes, des formes, des contrastes.
L’eau n’est plus couleur, mais respiration.
Chaque image capte l’équilibre entre le plein et le vide, la pierre et la mer.
Un regard photographique sur la clarté méditerranéenne mise à nu.

Alicante et son château

Entre la mer et la montagne, Alicante s’organise autour de la forteresse de Santa Bárbara, perchée sur le mont Benacantil.
La montée traverse un parc boisé d’où l’on aperçoit la ville et la marina, omniprésente jusque depuis les remparts.
Là-haut, la lumière se fait plus franche, la pierre devient couleur de temps.
Un regard photographique sur la ville verticale, suspendue entre pierre et mer, entre éclat et silence.

Valencia — Les Fallas

Durant les Fallas, Valencia se métamorphose : la lumière devient feu, la ville, théâtre.
Sur la place municipale, la mascletà fait vibrer le sol et efface la frontière entre bruit et lumière.
Les cortèges, les falleras, les musiciens, les enfants en costume animent les rues avant que le calme ne revienne.
Un regard photographique sur l’énergie, la ferveur et la beauté éphémère d’une fête où la ville tout entière brûle pour renaître.

Valencia — Le Parc de l’Albufera

Au sud de Valencia, l’Albufera s’étend comme un miroir sans fin où se confondent le ciel, l’eau et le vent.
La lumière s’y déplace lentement, glissant sur les rizières et les plans d’eau.
Au bout de la route, quelques maisons et des barques immobiles marquent la fin du parc, là où l’horizon se resserre.
Un regard photographique sur un paysage d’équilibre et de silence, où la lumière devient matière et le vent, mémoire du lieu.

Valencia — Le Parc de Capçalera

À l’origine du Jardin del Turia, le Parc de Capçalera évoque le souvenir d’un fleuve disparu.
Entre reflets matinaux et contre-jours d’après-midi, la lumière y compose un paysage changeant, à la fois calme et vibrant.
Entre nature et ville, ce lieu d’équilibre devient un espace de silence et d’attente, où la photographie s’écrit à la mesure du vent et des ombres.
Premier chapitre du Turia, il annonce la traversée de Valencia par la lumière.