Sous le nom de Sites et paysages, se rassemblent des lieux où le regard se déploie — châteaux, parcs, forêts, rivages, espaces ouverts ou isolés.
Ces endroits, qu’ils soient bâtis ou naturels, partagent une même qualité : celle d’inviter à la contemplation.
La photographie y trouve un équilibre entre la structure du monde et la lumière qui la révèle.
Ici, il n’est pas question de décrire, mais de voir autrement.
Un château devient volume de pierre et d’ombre, un parc se transforme en réseau de lignes et de couleurs, une étendue d’eau devient surface de lumière.
Ces lieux existent par eux-mêmes, mais la photographie les transforme : elle en retient la géométrie, la matière, le silence.
Chaque site photographié — forteresse, sentier, jardin — raconte une relation au temps.
La pierre garde la trace des jours, l’arbre celle des saisons, la mer celle du vent.
Le photographe y cherche la justesse du regard : ni spectaculaire, ni purement documentaire, mais attentif à la présence du monde.
C’est un travail d’équilibre, où la lumière n’éclaire pas seulement les formes, mais le sentiment qu’elles dégagent.
Dans ces sites et paysages, tout devient dialogue : entre le ciel et la terre, entre l’histoire et la lumière, entre l’espace et celui qui le traverse.
Chaque image est un fragment de territoire, mais aussi un fragment d’expérience.
Photographier ces lieux, c’est tenter de retrouver ce point d’accord entre le visible et l’émotion — là où la beauté n’est plus une image, mais une évidence.