Chaque photographie raconte un instant, mais certaines parlent du monde en mouvement.
Sous ce titre, Scènes de vie, se rassemblent des moments partagés, des gestes collectifs, des voix et des lumières qui traversent la ville.
Ici, la photographie devient témoin : elle capte l’énergie des foules, les rythmes des fêtes, la ferveur des manifestations, la tendresse d’un regard au milieu du tumulte.
Ces scènes ne sont pas seulement des évènements : ce sont des traces d’humanité, des fragments d’émotion saisis dans leur passage.
La lumière y joue un rôle essentiel — elle révèle les visages, traverse la fumée, souligne un mouvement, suspend un geste.
Dans ces images, la clarté devient rythme, et le hasard devient composition.
Les cortèges de Valencia, les fêtes populaires, les concerts, les rassemblements… tout cela forme une mosaïque d’instants.
Chaque photo témoigne d’une même recherche : comprendre comment la vie collective façonne la lumière, comment le mouvement se transforme en image.
Les couleurs y sont plus vives, les contrastes plus forts, les regards plus directs.
C’est un espace de vitalité, où la photographie devient presque un prolongement du bruit et du souffle.
Mais au-delà du spectacle, il y a toujours un temps suspendu — un silence après le passage, un visage perdu dans la foule, une lumière qui reste accrochée à la pierre.
Ces Scènes de vie ne célèbrent pas le bruit, mais l’équilibre fragile entre le chaos et l’ordre, entre la foule et l’individu.
Chaque image garde la trace d’un instant collectif devenu mémoire.
Durant les Fallas, Valencia se métamorphose : la lumière devient feu, la ville, théâtre.
Sur la place municipale, la mascletà fait vibrer le sol et efface la frontière entre bruit et lumière.
Les cortèges, les falleras, les musiciens, les enfants en costume animent les rues avant que le calme ne revienne.
Un regard photographique sur l’énergie, la ferveur et la beauté éphémère d’une fête où la ville tout entière brûle pour renaître.
Sur l’Avenida de Colón, la Journée internationale de la femme 2018 a réuni deux cortèges venus de directions opposées, l’un depuis la gare du Nord, l’autre depuis la station Colón.
Sous la lumière blanche de mars, les chants et les rires ont remplacé le bruit des pétards des Fallas.
Une marche joyeuse et déterminée, à la fois revendication et fête, s’est achevée devant la gare.
Un regard photographique sur la clarté, la présence et la force partagée des femmes dans la ville.
Durant la Semaine Sainte, Valencia ralentit, la lumière se fait plus lente et la ville semble se retirer.
Entre les ruelles de la vieille ville et l’ancien quartier des pêcheurs, les processions nocturnes avancent dans la lueur des torches.
Puis vient le dimanche, éclatant, solaire, où la ferveur se transforme en clarté.
Un regard photographique sur une ville traversée par la foi, le silence et la lumière.