Pays

Espagne, le sud

Lisbonne ,praça do commercio

Portugal

Voyager, c’est souvent chercher la lumière ailleurs.
À travers ces albums photos, je poursuis cette recherche, non pas pour collectionner des lieux, mais pour saisir l’instant où un espace se transforme en image — l’ombre d’un souvenir, la trace d’un regard.
Chaque pays devient ici un territoire intérieur, un espace à la fois réel et rêvé, que la photographie éclaire à sa manière.

Ces ombres de voyage ne racontent pas l’exotisme, mais la présence du monde :
le soleil trop fort sur la pierre blanche, la brume au-dessus d’une rivière, la couleur d’un mur au milieu du silence.
De Lisbonne à Alicante, de Valencia aux ruelles du vieux Portugal, chaque image est un fragment de ce chemin.
Je ne cherche pas à tout montrer, mais à retenir la lumière qui s’attarde.

Dans ces paysages, les frontières se dissolvent :
l’Espagne et le Portugal se rejoignent par leurs couleurs, leurs ombres, leur manière d’accueillir le regard.
C’est un voyage à travers la Méditerranée, mais aussi une traversée du temps : celui des villes anciennes, des pierres chauffées, des ports qui regardent vers le large.
L’œil du photographe y devient témoin de cette lente oscillation entre mouvement et immobilité.

« Ombres de voyage » n’est pas un carnet d’itinéraire, mais une géographie sensible, une cartographie de la lumière.
Chaque lieu y conserve sa singularité, tout en appartenant à une même respiration.
De ces fragments de mer, de ciel et de pierre, se dessine un territoire commun : celui du regard.

Lisbonne, château Saint Georges

Dominant Lisbonne, le château Saint-Georges offre une vue unique sur la ville et le Tage.
Entre ombres épaisses et éclats de lumière, la pierre y devient mémoire.
De ses remparts, la ville semble respirer lentement, comme si le temps s’y suspendait.
Photographier ce lieu, c’est traduire la lumière en silence, capter l’instant où la ville se révèle à la fois proche et lointaine.

Lisbonne, le Tage

Lisbonne, le long du Tage

Le Tage n’est pas qu’un fleuve : c’est la lumière en mouvement.
De Cais do Sodré à Belém, il accompagne le promeneur, reflète la ville, transforme le temps.
Chaque pas révèle une variation, chaque reflet un nouvel instant.
Entre eau, vent et pierre, la photographie devient un dialogue avec le passage.

Lisbonne, vue du dessus

Les toits de Lisbonne

Vue depuis le château, Lisbonne devient une mer de tuiles.
Les toits s’enchevêtrent, la lumière se glisse entre les pentes, la ville respire.
Photographier d’en haut, c’est saisir la matière du temps : les couleurs qui changent, les ombres qui se déplacent.
Sous cette mosaïque de terre et d’air, Lisbonne se révèle, familière et insaisissable à la fois.

La forteresse Santa Barbara en noir et blanc

Privée de couleur, la forteresse de Santa Bárbara devient une architecture de lumière.
Les murs, les angles et les marches se transforment en lignes pures, sculptées par le soleil.
La pierre, rugueuse et poreuse, révèle son grain, son souffle, son temps.
Entre ombre et éclat, la photographie ne décrit plus : elle mesure la lumière.
Un regard en noir et blanc sur la rigueur et la beauté minérale du sud.

Alicante : Un Voyage Photographique au Cœur de la Vieille Ville

Au pied du château de Santa Bárbara, la vieille ville d’Alicante s’élève en ruelles étroites et en escaliers blanchis à la chaux.
La lumière y circule comme une matière vivante, entre ombres profondes et murs éclatants.
Chaque pas rapproche du château, visible au-dessus des toits, silhouette immobile dans le ciel.
Un regard photographique sur la géométrie des ruelles, la dureté du soleil et la clarté méditerranéenne.

Alicante en noir et blanc : entre ruelles et forteresse, une ville pleine de contrastes

En noir et blanc, Alicante se réduit à l’essentiel : la lumière, la pierre, l’ombre.
Les ruelles deviennent lignes, les murs surfaces, la mer une clarté sans couleur.
Le photographe y cherche la structure du jour, la respiration des contrastes.
Une ville dépouillée, graphique, posée entre la mer et la montagne.
Un regard photographique sur la lumière méditerranéenne mise à nu.

La marina d’ Alicante en couleur

Au pied de la ville, la marina d’Alicante s’étend dans la lumière.
Les pontons, les coques et les reflets composent une géométrie silencieuse où tout semble immobile.
La mer, d’un bleu intense, renvoie l’éclat du ciel et la clarté des quais.
Peu de mouvement, peu de voix — seulement la lumière, le vent et les ombres nettes.
Un regard photographique sur la simplicité lumineuse du port méditerranéen.

La marina d’Alicante en noir et blanc

En noir et blanc, la marina d’Alicante devient un lieu de silence et de lumière.
Les bateaux, les pontons et les reflets se réduisent à des lignes, des formes, des contrastes.
L’eau n’est plus couleur, mais respiration.
Chaque image capte l’équilibre entre le plein et le vide, la pierre et la mer.
Un regard photographique sur la clarté méditerranéenne mise à nu.

Une sensation de bout du monde

Au bout du port d’Alicante, le Passeig Volado s’avance au-dessus de la mer.
Structure métallique, lumière crue, vent salé : la sensation d’être suspendu entre ciel et eau.
La ville s’éloigne, le château devient un point sur la montagne, la mer s’étend à perte de vue.
Un regard photographique sur ce lieu de silence et de clarté, à la frontière du monde urbain et de l’horizon.

La forteresse Santa Bárbara en couleur

Sur les hauteurs d’Alicante, la forteresse de Santa Bárbara devient une montagne de lumière.
La pierre change de teinte à chaque heure : rose, sable, or, gris.
La mer, en contrebas, renvoie ses reflets bleus et argentés sur les remparts.
Dans cet espace suspendu entre ciel et mer, la couleur n’est plus détail mais mémoire : elle raconte le vent, le sel, le temps et la chaleur.
Un regard photographique sur la respiration lumineuse du sud.

Alicante en couleur : entre ruelles et forteresse, une ville pleine de contrastes

Sous la lumière éclatante d’Alicante, la ville devient palette.
Les murs blanchis, les portes bleues, les palmiers et les cabines colorées composent une harmonie calme et vivante.
La lumière circule, rebondit, s’attarde sur les façades avant de se perdre vers la mer.
Un regard photographique sur la clarté, les contrastes et la respiration colorée de la ville.

Alicante et son château

Entre la mer et la montagne, Alicante s’organise autour de la forteresse de Santa Bárbara, perchée sur le mont Benacantil.
La montée traverse un parc boisé d’où l’on aperçoit la ville et la marina, omniprésente jusque depuis les remparts.
Là-haut, la lumière se fait plus franche, la pierre devient couleur de temps.
Un regard photographique sur la ville verticale, suspendue entre pierre et mer, entre éclat et silence.

Valencia — Les Fallas

Durant les Fallas, Valencia se métamorphose : la lumière devient feu, la ville, théâtre.
Sur la place municipale, la mascletà fait vibrer le sol et efface la frontière entre bruit et lumière.
Les cortèges, les falleras, les musiciens, les enfants en costume animent les rues avant que le calme ne revienne.
Un regard photographique sur l’énergie, la ferveur et la beauté éphémère d’une fête où la ville tout entière brûle pour renaître.

Valencia — Le Parc de l’Albufera

Au sud de Valencia, l’Albufera s’étend comme un miroir sans fin où se confondent le ciel, l’eau et le vent.
La lumière s’y déplace lentement, glissant sur les rizières et les plans d’eau.
Au bout de la route, quelques maisons et des barques immobiles marquent la fin du parc, là où l’horizon se resserre.
Un regard photographique sur un paysage d’équilibre et de silence, où la lumière devient matière et le vent, mémoire du lieu.

Valencia — Le Parc de Capçalera

À l’origine du Jardin del Turia, le Parc de Capçalera évoque le souvenir d’un fleuve disparu.
Entre reflets matinaux et contre-jours d’après-midi, la lumière y compose un paysage changeant, à la fois calme et vibrant.
Entre nature et ville, ce lieu d’équilibre devient un espace de silence et d’attente, où la photographie s’écrit à la mesure du vent et des ombres.
Premier chapitre du Turia, il annonce la traversée de Valencia par la lumière.

Valencia — Journée internationale de la femme 2018

Sur l’Avenida de Colón, la Journée internationale de la femme 2018 a réuni deux cortèges venus de directions opposées, l’un depuis la gare du Nord, l’autre depuis la station Colón.
Sous la lumière blanche de mars, les chants et les rires ont remplacé le bruit des pétards des Fallas.
Une marche joyeuse et déterminée, à la fois revendication et fête, s’est achevée devant la gare.
Un regard photographique sur la clarté, la présence et la force partagée des femmes dans la ville.

Valencia — La Semaine Sainte

Durant la Semaine Sainte, Valencia ralentit, la lumière se fait plus lente et la ville semble se retirer.
Entre les ruelles de la vieille ville et l’ancien quartier des pêcheurs, les processions nocturnes avancent dans la lueur des torches.
Puis vient le dimanche, éclatant, solaire, où la ferveur se transforme en clarté.
Un regard photographique sur une ville traversée par la foi, le silence et la lumière.

Valencia — Les champs de riz de l’Albufera

Dans les champs de riz de l’Albufera, l’eau devient surface et la lumière, matière.
Les lignes, les reflets, le vent et la lenteur composent un paysage d’équilibre et de silence.
Ici, rien n’est fixe : le ciel se reflète, les formes se défont, la clarté efface les contours.
Un regard photographique sur la géométrie mouvante du monde, où la répétition devient beauté et le paysage, mémoire de la lumière.