Les lieux où j' ai promené mon appareil photo: vues sur la ville
Les photos: vues sur la ville
Depuis les remparts du château de São Jorge, Lisbonne s’offre en un tableau unique : celui de ses toits. Vue d’en haut, la ville se transforme en une mosaïque de tuiles ocres et rouges, ponctuées de façades claires et d’azulejos bleutés. C’est un paysage urbain qui respire, à la fois dense et harmonieux, où chaque pente et chaque courbe dessine une nouvelle ligne de composition.
Photographier les toits, c’est travailler sur la répétition et la variation. Répétition, parce que l’œil est attiré par l’alignement régulier des tuiles ; variation, parce que chaque maison, chaque ruelle, chaque clocher introduit une nuance. La lumière joue un rôle déterminant : douce le matin, elle enveloppe les volumes dans un voile subtil ; tranchante à midi, elle accentue les contrastes et découpe des géométries nettes ; chaude le soir, elle transforme la ville en un damier rougeoyant.
Ce point de vue révèle aussi l’intimité de Lisbonne : linge suspendu, terrasses improvisées, jardins secrets dissimulés derrière les murs. Ces détails minuscules, captés à distance, racontent autant la vie quotidienne que l’architecture.
La taxonomie « Les toits de Lisbonne » regroupe ces images panoramiques et fragmentées, prises depuis le château, où la ville se révèle dans sa texture la plus caractéristique : un tapis de tuiles vibrant sous la lumière changeante.















