Parc de Capçalera

Situé à l’extrémité ouest de l’ancien lit du Turia, le parc de Capçalera est une porte d’entrée vers la grande coulée verte qui traverse Valencia. Ici, la ville se fait plus discrète, laissant place à des plans ouverts, ponctués de collines, d’arbres et surtout d’un grand lac qui capte toutes les nuances de lumière. C’est un lieu qui invite à ralentir, à poser le regard, à travailler autant sur l’espace que sur les détails.

Le matin, les reflets de l’eau composent des tableaux changeants, où les oiseaux aquatiques deviennent des silhouettes mouvantes dans un décor apaisé. À midi, le soleil sculpte des ombres nettes sous les passerelles et sur les berges. En fin de journée, le parc se transforme : la lumière descend, se teinte d’orange, et le paysage prend une dimension presque cinématographique.

Photographier Capçalera, c’est explorer les rapports entre nature et urbanisme. L’œil s’attarde sur les contrastes : une passerelle en béton découpant le ciel, un arbre isolé sur une butte, une famille en promenade devenant simple ponctuation dans un vaste cadre. Ce parc n’est pas qu’un espace de détente, c’est un atelier à ciel ouvert où l’on peut expérimenter les compositions larges, les reflets mouvants et les perspectives calmes.

La taxonomie « Parc de Capçalera » regroupe donc ces instants suspendus, où Valencia se révèle à travers sa relation intime avec l’eau, la lumière et l’espace.