la ville

Autour du château, Alicante dévoile un tissu urbain varié, entre quartiers anciens et espaces modernes. Pendant mon séjour, j’ai pris le temps de parcourir ses rues, non pas pour dresser un inventaire exhaustif, mais pour capter les lignes et les atmosphères qui complétaient ma série sur le château.

Une avenue parallèle à la marina m’a particulièrement marqué. Large, bordée de palmiers, elle s’étire comme un couloir graphique où la lumière trace des ombres nettes au sol. Les façades modernes, alternant verre et béton clair, reflètent parfois le bleu du ciel ou les éclats du port voisin. C’est une scène urbaine qui invite à travailler la perspective, le rythme et les symétries.

Dans les zones plus anciennes, les ruelles resserrées offrent un contraste intéressant : façades colorées, balcons de fer forgé, pavés qui captent la lumière en fin de journée. Ici, la photographie se fait plus intime, attentive aux textures et aux détails.

Photographier la ville d’Alicante, c’est donc explorer cette alternance entre ampleur et densité, entre modernité et traces historiques. Cette taxonomie « La ville » regroupe ces images complémentaires : elle prolonge le travail mené au château en montrant Alicante depuis son cœur vivant, avec ses lignes droites, ses ombres franches et ses instants quotidiens.