la marina

La marina d’Alicante est un lieu qui vit au rythme de la lumière et de l’eau. Si j’y ai consacré moins de temps que prévu, c’est surtout en raison d’un détail visuel qui m’a immédiatement captivé : les reflets des voiliers dans le bassin. Avec le soleil parfaitement aligné, les coques et les mâts se dédoublaient sur la surface, donnant naissance à des images à la fois précises et mouvantes. La netteté des formes se heurtait à la fluidité du clapotis, créant des compositions où tout semblait à la fois défini et brouillé.

Ces jeux de reflets ont constitué le cœur de ma série. Courte, mais dense, elle interrogeait ce rapport entre stabilité et mouvement, entre la rigueur géométrique des voiliers et l’instabilité aquatique.

En marge de ces prises de vue, j’ai parcouru la jetée, qui offrait ses propres perspectives. J’y ai saisi des images de l’ouvrage lui-même, mais aussi des vues plus larges où la Méditerranée s’ouvrait en avant-plan. Depuis un promontoire, la ligne de mer se déployait comme une toile d’arrière-plan, accentuant la sensation d’espace et de clarté.

La taxonomie « La marina » rassemble donc ces instants singuliers : un travail sur la lumière et l’eau, sur les reflets et les perspectives, où Alicante se révèle à travers son ouverture maritime et son énergie lumineuse.